{"id":56263,"date":"2024-10-28T08:55:53","date_gmt":"2024-10-28T08:55:53","guid":{"rendered":"https:\/\/teasoul.store\/thes-verts-japonais-quels-sont-les-principaux-les-caracteristiques-et-les-differences\/"},"modified":"2024-10-28T09:03:28","modified_gmt":"2024-10-28T09:03:28","slug":"thes-verts-japonais-quels-sont-les-principaux-les-caracteristiques-et-les-differences","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/thes-verts-japonais-quels-sont-les-principaux-les-caracteristiques-et-les-differences\/","title":{"rendered":"Th\u00e9s verts japonais : quels sont les principaux, les caract\u00e9ristiques et les diff\u00e9rences"},"content":{"rendered":"
Parmi les premiers pays \u00e0 \u00eatre tomb\u00e9s sous le charme du th\u00e9 et \u00e0 avoir commenc\u00e9 \u00e0 en consommer, puis \u00e0 en cultiver les feuilles, il y a certainement le Japon, un archipel d’\u00eeles au terroir <\/em>incroyable qui produit aujourd’hui des th\u00e9s fins appr\u00e9ci\u00e9s dans le monde entier. Au IXe si\u00e8cle apr\u00e8s J.-C.<\/strong>, en effet, les moines bouddhistes<\/strong> qui se rendaient du Japon en Chine pour y poursuivre leurs \u00e9tudes ont appris \u00e0 appr\u00e9cier grandement cette boisson d\u00e9salt\u00e9rante traditionnellement consomm\u00e9e par le peuple chinois. Ils aimaient son go\u00fbt, mais aussi le fait qu’elle pouvait am\u00e9liorer la concentration pendant les \u00e9tudes et les longues pratiques m\u00e9ditatives, ainsi que ses effets m\u00e9dicinaux qui pouvaient donner de l’\u00e9nergie et soulager les fi\u00e8vres, les maux d’estomac et les mauvaises digestions. <\/p> C’est en 1191<\/strong> que le moine Eisai<\/strong>, de retour de Chine apr\u00e8s de longues ann\u00e9es d’\u00e9tudes, d\u00e9cida d’emporter quelques graines de cam\u00e9lia et d’en planter certaines \u00e0 Kyushu, \u00e0 l’extr\u00eame sud du Japon, et d’autres pr\u00e8s du monast\u00e8re de Toganoo<\/strong> (Kyoto), lan\u00e7ant ainsi la premi\u00e8re v\u00e9ritable culture du th\u00e9 sur le sol japonais<\/strong>.<\/p> Gr\u00e2ce \u00e0 ce personnage important, \u00e0 qui l’on doit la fondation du bouddhisme zen japonais, la culture du th\u00e9 au Japon s’est d\u00e9velopp\u00e9e et s’est largement r\u00e9pandue : le livre qu’Eisai a \u00e9crit, intitul\u00e9 Kissa Yojoki<\/em>, dans lequel il explique comment le th\u00e9 est bon pour la sant\u00e9, comment le cultiver et comment le pr\u00e9parer, est devenu c\u00e9l\u00e8bre. \u00c0 la suite de la diffusion de ces connaissances, le th\u00e9 au Japon a cess\u00e9 d’\u00eatre l’apanage des moines et des nobles pour devenir une boisson traditionnelle et abordable pour tous. <\/p> \u00c0 ce jour, le Japon produit environ 80 000 tonnes de th\u00e9 par an<\/strong>, dont seule une petite partie est export\u00e9e, la majorit\u00e9 \u00e9tant destin\u00e9e \u00e0 la consommation locale. Parmi les meilleures r\u00e9gions<\/strong> japonaises productrices de<\/strong> th\u00e9 vert figurent Kyoto (en particulier la r\u00e9gion d’Uji, d’o\u00f9 proviennent les th\u00e9s les plus pr\u00e9cieux et les plus chers), Mie, Shizuoka, Miyazaki et Kagoshima. La r\u00e9gion de Shizuoka<\/strong>, dans la partie sud de l’\u00eele de Honshu, est certainement la plus populaire pour les th\u00e9s sencha, dont elle reste le plus grand producteur au Japon (environ 40 % du total). <\/p> Nous avons mentionn\u00e9 le th\u00e9 sencha, mais il existe une multitude de th\u00e9s verts japonais : dans les paragraphes suivants, nous vous indiquerons quels sont les principaux et quelles sont leurs caract\u00e9ristiques.<\/p> Il est de notori\u00e9t\u00e9 publique que le Japon se sp\u00e9cialise presque exclusivement dans un type de th\u00e9. \u00c0 quelques rares exceptions pr\u00e8s (certains th\u00e9s ferment\u00e9s rares ou les r\u00e9cents th\u00e9s noirs wakocha <\/em>con\u00e7us principalement pour l’exportation), le produit phare du pays est sans conteste le th\u00e9 vert<\/strong>. Pourtant, nous verrons que, m\u00eame avec un seul type de th\u00e9, il existe une grande vari\u00e9t\u00e9 en termes de saveurs et d’ar\u00f4mes. <\/p> L’umami<\/strong>, \u00e9galement appel\u00e9“cinqui\u00e8me go\u00fbt<\/strong>“, est une caract\u00e9ristique commune aux th\u00e9s verts japonais et permet g\u00e9n\u00e9ralement de d\u00e9finir leur niveau. L’umami est un terme invent\u00e9 au Japon au d\u00e9but des ann\u00e9es 1900 et entr\u00e9 dans le lexique scientifique en 1985, d\u00e9finissant le go\u00fbt du glutamate de sodium. Oui, car la saveur umami se caract\u00e9rise par une saveur<\/strong> all\u00e9chante, une saveur semblable \u00e0 celle du bouillon cube et de la sauce soja. Plus un th\u00e9 vert est riche en umami, plus il est g\u00e9n\u00e9ralement consid\u00e9r\u00e9 comme bon et app\u00e9tissant. <\/p> Bien entendu, comme nous l’avons dit pr\u00e9c\u00e9demment, ce n’est qu’un des \u00e9l\u00e9ments qui contribuent \u00e0 d\u00e9finir le go\u00fbt d’un th\u00e9 vert japonais : il existe en effet de nombreux facteurs qui influencent le go\u00fbt d’un th\u00e9, tels que le terroir<\/em>, le cultivateur de d\u00e9part et le traitement.<\/p> Contrairement aux th\u00e9s verts chinois, par exemple, qui imm\u00e9diatement apr\u00e8s la phase de fl\u00e9trissage subissent une cuisson \u00e0 la po\u00eale pour stopper l’oxydation, les th\u00e9s verts japonais sont cuits \u00e0 la vapeur<\/strong>: le go\u00fbt sera donc plus v\u00e9g\u00e9tal et marin<\/strong>, avec des feuilles plus fragiles. C’est pourquoi la liqueur des th\u00e9s verts japonais est terne<\/strong>: ce n’est pas un sympt\u00f4me de mauvaise qualit\u00e9, mais la simple cons\u00e9quence de la cuisson qui fragilise la structure de la feuille, laquelle aura tendance \u00e0 s’effriter plus facilement et \u00e0 lib\u00e9rer une fine poudre dans l’eau. <\/p> Les cultivars d’origine<\/strong> sont \u00e9galement importants : certains produisent des th\u00e9s plus doux et plus umami, d’autres des feuilles aux parfums plus frais et plus herbac\u00e9s, etc. Outre les vari\u00e9t\u00e9s mieux adapt\u00e9es \u00e0 certaines r\u00e9gions de l’archipel en raison des caract\u00e9ristiques du sol et du climat<\/strong>, il faut dire que les Japonais ont travaill\u00e9 dur au cours du si\u00e8cle dernier pour obtenir d’excellents r\u00e9sultats, en exp\u00e9rimentant diff\u00e9rents hybrides et en perfectionnant de plus en plus de nouveaux cultivars n\u00e9s en laboratoire<\/strong>. <\/p> Nous vous avons intrigu\u00e9 ? Alors d\u00e9couvrons ensemble quels sont les principaux th\u00e9s verts japonais et quelles sont leurs caract\u00e9ristiques. <\/p> Le projet Sencha<\/a><\/strong>dont le nom signifie litt\u00e9ralement “th\u00e9 infus\u00e9”, est le th\u00e9 qui constitue la majorit\u00e9 de la production japonaise (entre 60% et 70%). Il s’agit du th\u00e9 vert issu de la premi\u00e8re r\u00e9colte de printemps<\/strong> (on parle de shincha<\/em> lorsqu’il est r\u00e9colt\u00e9 dans les deux premi\u00e8res semaines). Ses feuilles sont fines et ressemblent \u00e0 des aiguilles, avec une surface brillante vert fonc\u00e9 ou vert for\u00eat. Il existe en fait plusieurs qualit\u00e9s<\/em> de Sencha, plus ou moins \u00e9lev\u00e9es : les meilleures, d’une couleur plus vive et d’un traitement plus fin, ont un umami plus intense, une plus grande douceur et une plus longue persistance. <\/p> Bancha<\/a> <\/strong>est un terme assez g\u00e9n\u00e9rique pour d\u00e9signer le th\u00e9 “ordinaire”<\/strong> au Japon. Il est r\u00e9colt\u00e9 apr\u00e8s le sencha et peut donc \u00eatre cultiv\u00e9 en \u00e9t\u00e9 ou en automne<\/strong>. Ses feuilles sont trait\u00e9es plus grossi\u00e8rement que celles du sencha : elles sont plus grandes et plus \u00e9paisses, pli\u00e9es et aplaties, avec des couleurs allant du vert olive au vert arm\u00e9e et une surface plus terne. C’est un th\u00e9 parfait pour tous les jours et, au Japon, il est souvent consomm\u00e9 pendant les repas<\/strong>: sa saveur est l\u00e9g\u00e8rement herbac\u00e9e et v\u00e9g\u00e9tale, moins raffin\u00e9e que celle d’un sencha, mais enveloppante et rafra\u00eechissante. <\/p> Les Kabusecha<\/a> <\/strong>est un th\u00e9<\/strong> ombrag\u00e9 (kabuse = ombre) : le processus d’ombrage, qui consiste \u00e0 couvrir les plantes avant la r\u00e9colte avec des toiles, fait que la plante d\u00e9veloppe beaucoup de chlorophylle pour tenter de capter les quelques rayons de soleil qu’elle peut recevoir. Les feuilles de kabusecha sont en effet tr\u00e8s vertes et tr\u00e8s color\u00e9es. Un autre effet de l’ombrage est l’augmentation exponentielle du go\u00fbt sucr\u00e9 et de l’umami<\/strong>: le manque de lumi\u00e8re du soleil fait que la plante convertit moins d’acides amin\u00e9s (sucr\u00e9s) en cat\u00e9chines (am\u00e8res) qu’elle ne l’aurait fait dans des conditions normales d’\u00e9clairage. Le Kabusecha est ombrag\u00e9 pendant une p\u00e9riode de 7 \u00e0 10 jours avant la r\u00e9colte. <\/p> Le Gyokuro<\/a><\/strong>dont le nom signifie“ros\u00e9e de jade<\/strong>“, est le th\u00e9 vert le plus pris\u00e9 du Japon<\/strong>. C’est un th\u00e9 qui subit un ombrage de 21 \u00e0 40 jours, condensant dans ses feuilles l’umami, la douceur et les acides amin\u00e9s en quantit\u00e9s telles que sa saveur est tr\u00e8s aromatique et presque beurr\u00e9e<\/strong>. Ses feuilles sont finement roul\u00e9es, ce qui donne de fines aiguilles d’un vert profond aux reflets presque bleus. <\/p> Il est toujours surprenant de constater que m\u00eame lesHojicha<\/a><\/strong> entre dans la cat\u00e9gorie des th\u00e9s verts : la couleur de ses feuilles (et de ses brindilles, s’il y en a) est en effet tr\u00e8s \u00e9loign\u00e9e du vert for\u00eat que l’on s’attend \u00e0 trouver. Le Hojjicha pr\u00e9sente une couleur chaude dans les tons bruns et beiges, des feuilles aplaties et plut\u00f4t fragment\u00e9es et une note torr\u00e9fi\u00e9e enveloppante. En fait, “Hoji” signifie“r\u00f4ti, r\u00f4ti<\/strong>” et c’est exactement ainsi que le Hojicha, \u00e0 partir d’un bancha commun, est produit : les feuilles, r\u00f4ties dans une po\u00eale, donnent une liqueur douce et intense de couleur ambre fonc\u00e9, dont le go\u00fbt rappelle les noisettes et le caf\u00e9 au lait<\/strong>. Le Hojicha est un th\u00e9 pauvre en caf\u00e9ine<\/strong>, qui s’\u00e9vapore presque compl\u00e8tement avec la torr\u00e9faction : il peut donc \u00eatre consomm\u00e9 par les enfants ou les personnes particuli\u00e8rement sensibles \u00e0 cette substance. <\/p> Le Genmaicha<\/a> <\/strong>est l’un des th\u00e9s verts japonais les plus populaires, m\u00eame aupr\u00e8s de ceux qui n’aiment g\u00e9n\u00e9ralement pas le th\u00e9 vert en soi. Son nom signifie “th\u00e9 au riz brun”, car du riz brun grill\u00e9 et souffl\u00e9<\/strong> est ajout\u00e9<\/strong> au th\u00e9 vert de base (un bancha ou un sencha de qualit\u00e9 inf\u00e9rieure). Le go\u00fbt est tr\u00e8s doux et amidonn\u00e9, presque un mangeur qui facilite la digestion et redonne le moral. La l\u00e9gende veut que le Gemaicha ait \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9 pendant la Seconde Guerre mondiale<\/strong>: pour pallier la p\u00e9nurie de th\u00e9 \u00e0 une \u00e9poque de grave crise \u00e9conomique et alimentaire, le bancha a \u00e9t\u00e9 “coup\u00e9” avec du riz brun, ce qui le rendait moins cher. Cr\u00e9\u00e9 \u00e0 l’origine comme un “th\u00e9 pauvre”, le Genmaicha reste aujourd’hui encore l’un des th\u00e9s verts japonais les plus consomm\u00e9s. <\/p> Le th\u00e9 peut-il \u00eatre uniquement compos\u00e9 de feuilles ? Non, et le Kukicha<\/a><\/strong> en est un exemple : un th\u00e9 \u00e0 base de tiges(kuki<\/em> = brindilles<\/strong>) qui est non seulement d\u00e9licieux, mais aussi presque d\u00e9pourvu de caf\u00e9ine<\/strong>. Cette substance excitante est en fait un m\u00e9canisme de d\u00e9fense de la plante contre les insectes pour les emp\u00eacher de piquer les feuilles (o\u00f9 elle est pr\u00e9sente en forte concentration). Dans les tiges, en revanche, la caf\u00e9ine est pratiquement absente – un th\u00e9 id\u00e9al pour ceux qui ne tol\u00e8rent pas cette substance. Le go\u00fbt du Kukicha est doux et l\u00e9g\u00e8rement astringent<\/strong>, convenant \u00e0 tout moment de la journ\u00e9e. Il existe \u00e9galement une version de tr\u00e8s haute qualit\u00e9 (que vous pouvez \u00e9galement trouver dans notre boutique en ligne) : il s’agit du Karigane<\/a><\/strong>un type sp\u00e9cial de Kukicha d\u00e9riv\u00e9 des brindilles r\u00e9siduelles du th\u00e9 Gyokuro, tr\u00e8s pris\u00e9, dont l’umami et le go\u00fbt sucr\u00e9 sont plus intenses. <\/p> Peut-\u00eatre pouvons-nous envisager le th\u00e9 Matcha<\/a> <\/strong>comme le plus populaire de tous les th\u00e9s verts japonais : ces derni\u00e8res ann\u00e9es, il a gagn\u00e9 en popularit\u00e9 dans le monde occidental, notamment en tant qu’ingr\u00e9dient dans de nombreuses recettes<\/a><\/strong>. Mais qu’est-ce que le Matcha ? Il s’agit d’un th\u00e9 vert japonais pulv\u00e9ris\u00e9<\/strong>, fabriqu\u00e9 \u00e0 partir d’une base de Tencha (th\u00e9 vert nuanc\u00e9 destin\u00e9 \u00e0 devenir Matcha) : les feuilles sont d\u00e9barrass\u00e9es de leurs tiges et de leurs nervures, puis broy\u00e9es tr\u00e8s finement, comme de la farine. Compte tenu de la tr\u00e8s grande quantit\u00e9 de feuilles n\u00e9cessaires \u00e0 la production de ce th\u00e9, on peut comprendre le co\u00fbt \u00e9lev\u00e9 du th\u00e9 matcha, surtout s’il s’agit du th\u00e9 de c\u00e9r\u00e9monie. Le th\u00e9 Le th\u00e9 Matcha de qualit\u00e9 sup\u00e9rieure<\/strong><\/a> est en fait utilis\u00e9 dans la c\u00e9r\u00e9monie japonaise du th\u00e9<\/strong>, tandis que celui qui est utilis\u00e9 en cuisine est le Matcha culinaire<\/strong><\/a>de qualit\u00e9<\/em> inf\u00e9rieure et de couleur plus terne, mais qui constitue un excellent ingr\u00e9dient pour la pr\u00e9paration de boissons<\/a><\/strong> comme les smoothies et les lattes au matcha, mais aussi pour colorer et aromatiser les desserts<\/strong>, les g\u00e2teaux <\/strong>et les biscuits<\/strong><\/a>. I Les bienfaits du th\u00e9 Matcha<\/a><\/strong> sont encore plus \u00e9lev\u00e9s que ceux des autres th\u00e9s verts japonais : consid\u00e9rez que, dans ce cas, vous ing\u00e9rez la feuille de th\u00e9 enti\u00e8re et pas seulement le r\u00e9sultat de son infusion dans l’eau. Le th\u00e9 Matcha<\/a><\/strong>est pr\u00e9par\u00e9 en le diluant dans de l’eau chaude dans une grande tasse (chawan<\/em>) \u00e0 l’aide d’un fouet (chasen<\/em>)<\/a><\/strong>, de sorte que la poudre de th\u00e9 reste en suspension et soit aval\u00e9e avec l’eau. La quantit\u00e9 de cat\u00e9chines, d’acides amin\u00e9s et de caf\u00e9ine<\/strong> absorb\u00e9e est donc tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9e : un v\u00e9ritable concentr\u00e9 d’\u00e9nergie et d’antioxydants<\/strong>! Id\u00e9al pour le petit-d\u00e9jeuner si vous voulez commencer votre journ\u00e9e par un bon sprint. <\/p> Le Kamairicha <\/strong>est un th\u00e9 vert japonais dont le traitement est tr\u00e8s particulier : contrairement aux autres th\u00e9s verts japonais, il n’est pas oxyd\u00e9 \u00e0 la vapeur, mais par cuisson \u00e0 la po\u00eale<\/strong>, comme c’est le cas pour les th\u00e9s verts chinois. Cette “d\u00e9rogation \u00e0 la r\u00e8gle” influe \u00e9videmment sur le go\u00fbt, donnant au Kamairicha uneempreinte plus torr\u00e9fi\u00e9e<\/strong> et moins marine et v\u00e9g\u00e9tale. <\/p> Comment infuser les th\u00e9s verts japonais<\/strong>? Pour que ces th\u00e9s donnent le meilleur d’eux-m\u00eames dans la tasse, il faut suivre quelques petites astuces, en plus des bonnes r\u00e8gles en g\u00e9n\u00e9ral pour l’infusion d’un th\u00e9 en feuilles (attention au type d’eau utilis\u00e9 et \u00e0 la qualit\u00e9 du th\u00e9). <\/p> Comme indiqu\u00e9 plus haut, l’\u00e9tuvage des feuilles affaiblit leur structure : les feuilles ont donc tendance \u00e0 s’effriter facilement et \u00e0 se disperser en petits fragments dans l’eau, ce qui entra\u00eene une vitesse d’infusion plus rapide et la n\u00e9cessit\u00e9 d’utiliser des temp\u00e9ratures plus basses<\/strong> pour \u00e9viter d’endommager les feuilles.<\/p> C’est pourquoi les th\u00e9s verts japonais sont g\u00e9n\u00e9ralement infus\u00e9s avec des infusions courtes<\/strong> allant de 30 secondes \u00e0 2 minutes<\/strong>, \u00e0 l’exception de quelques th\u00e9s comme le Hojicha et le Genmaicha qui peuvent facilement supporter des infusions plus longues (m\u00eame 3 minutes).<\/p> La temp\u00e9rature <\/strong>est \u00e9galement cruciale : 50-65\u00b0C pour le Gyokuro et le Kabusecha, tr\u00e8s pris\u00e9s, environ 70\u00b0C pour le Sencha et 75-80\u00b0C pour le Bancha, dont les feuilles sont plus grandes et plus \u00e9paisses. La r\u00e8gle g\u00e9n\u00e9rale est la suivante : plus le th\u00e9 est pr\u00e9cieux, plus les feuilles sont tendres et finement trait\u00e9es et plus elles craignent les temp\u00e9ratures \u00e9lev\u00e9es<\/strong>. <\/p> Il est donc parfait pour les th\u00e9s verts japonais, les koridashi<\/strong><\/em>c’est-\u00e0-dire l’infusion \u00e0 froid<\/a><\/strong> et plus pr\u00e9cis\u00e9ment avec de la glace, ce qui renforce consid\u00e9rablement l’umami et la douceur des feuilles infus\u00e9es. En effet, on sait que c’est \u00e0 la chaleur que l’on extrait la caf\u00e9ine et les cat\u00e9chines, les compos\u00e9s amers du th\u00e9 : en laissant fondre le th\u00e9 et les gla\u00e7ons dans une th\u00e9i\u00e8re, on obtient un r\u00e9sultat tr\u00e8s agr\u00e9able qui annule l’astringence et l’amertume. <\/p> La proportion<\/strong> peut \u00eatre la m\u00eame que pour les autres th\u00e9s infus\u00e9s occidentaux (2,5 \u00e0 3 grammes pour 200 ml d’eau) ou augmenter le poids en r\u00e9duisant le temps d’infusion comme pour un gong fu cha.<\/em> <\/p> En raison de la petite taille des feuilles, il n’est toutefois pas possible d’utiliser un gaiwan, car tout le contenu serait perdu lors du filtrage du th\u00e9 : quels sont donc les ustensiles \u00e0 utiliser<\/strong>?<\/p> Les th\u00e9s japonais sont g\u00e9n\u00e9ralement infus\u00e9s avec le kyusu<\/a> <\/strong>ou le shiboridashi<\/strong>. Le mot “kyusu” signifie litt\u00e9ralement “th\u00e9i\u00e8re” en japonais. Plut\u00f4t petit, arrondi et au corps quelque peu aplati, le kyusu se distingue par sa poign\u00e9e lat\u00e9rale plac\u00e9e \u00e0 un angle de 90\u00b0<\/strong> par rapport au bec verseur, ce qui facilite sa prise en main, et par le fait qu’il est dot\u00e9 d’un filtre interne int\u00e9gr\u00e9 en m\u00e9tal (maille tr\u00e8s fine) ou en c\u00e9ramique, qui retient les feuilles les plus petites. Le kyusu est g\u00e9n\u00e9ralement fabriqu\u00e9 en c\u00e9ramique ou en argile, mais d’autres mat\u00e9riaux tels que la fonte ou le verre sont \u00e9galement utilis\u00e9s. <\/p> Le shiboridashi<\/strong> (litt\u00e9ralement : “presser”), quant \u00e0 lui, est une version beaucoup plus plate et plus large du gaiwan chinois et fonctionne exactement de la m\u00eame mani\u00e8re. Traditionnellement fabriqu\u00e9 en argile, il a la forme d’un bol plat et large, d’une capacit\u00e9 de 100 \u00e0 200 ml, avec un bec \u00e0 peine visible d’o\u00f9 l’on verse le th\u00e9, et un couvercle. Il n’a ni filtre ni poign\u00e9e<\/strong>, mais le mouvement pour verser le th\u00e9 une fois qu’il est pr\u00eat est n\u00e9anmoins facile et fluide puisque, en l’inclinant et en maintenant simplement le couvercle en place, le liquide passe \u00e0 travers l’espace entre celui-ci et le bec tandis que les feuilles sont retenues \u00e0 l’int\u00e9rieur. <\/p> Comme vous l’aurez compris \u00e0 la fin de cet article, les th\u00e9s verts japonais ne sont pas tous identiques<\/strong>. Chacun a un profil de saveur diff\u00e9rent, avec des nuances qui peuvent \u00eatre plus fortes en umami, plus douces, ou plus herbac\u00e9es et rafra\u00eechissantes. Alors, comment choisir<\/strong> celui qui correspond le mieux \u00e0 vos go\u00fbts personnels ? <\/p> Si vous aimez les th\u00e9s simples, que vous aimez les boire pendant les repas et que vous recherchez un go\u00fbt rafra\u00eechissant qui ne soit pas trop sucr\u00e9, optez pour notre bancha biologique<\/a><\/strong>un th\u00e9 d’excellente qualit\u00e9 \u00e0 d\u00e9guster \u00e0 tout moment de la journ\u00e9e.<\/p> Si vous souhaitez tester la douceur de nos th\u00e9s sencha<\/strong>, vous n’avez que l’embarras du choix : du th\u00e9 vert sencha doux au th\u00e9 vert<\/strong> sencha bio Ayame. le th\u00e9 vert sencha biologique Ayame<\/a><\/strong> du cultivar Asatsuya, au th\u00e9 vert Shizuoka Sencha Kura th\u00e9 vert Shizuoka Sencha Kura<\/a><\/strong> avec ses notes presque florales, ainsi que de nombreux autres th\u00e9s sencha de diff\u00e9rents cultivars et r\u00e9gions.<\/p> Si vous pr\u00e9f\u00e9rez des saveurs encore plus douces et plus intenses, vous serez enchant\u00e9s par les saveurs de notre Kabusecha<\/a><\/strong> de Miyazaki et la douceur du pr\u00e9cieux Gyokuro<\/a><\/strong>.<\/p> Les personnes qui ne supportent pas la caf\u00e9ine peuvent d\u00e9guster un d\u00e9licieux th\u00e9 vert Shizuoka Kukicha<\/a><\/strong>le th\u00e9 en brindilles naturellement presque d\u00e9pourvu de cette substance.<\/p> Et pour ceux qui anticipent d\u00e9j\u00e0 la pluie d’automne, le froid pr\u00e9coce et les “th\u00e9s r\u00e9confortants” de la saison \u00e0 venir, il n’y a rien de mieux qu’un th\u00e9 vert biologique Hojicha<\/a><\/strong>avec ses notes de torr\u00e9faction et de noix, ou un doux Genmaicha <\/a><\/strong>au riz souffl\u00e9 et au matcha pour vous chouchouter un peu.<\/p> Tous nos nos th\u00e9s verts japonais<\/a><\/strong> sont disponibles dans la boutique en ligne<\/a><\/strong>Pour plus d’informations, veuillez consulter le site suivant : bonne exploration !<\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Sencha, Bancha, Kukicha, Gyokuro : tous les th\u00e9s verts japonais ne se valent pas. Examinons les diff\u00e9rences et les caract\u00e9ristiques de certains des produits les plus c\u00e9l\u00e8bres et les plus appr\u00e9ci\u00e9s de cet archipel magique, en fonction du traitement, de la p\u00e9riode de r\u00e9colte et du cultivar d’origine. <\/p>\n","protected":false},"author":3088,"featured_media":56267,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[2408,2413,2428],"tags":[2483,2498,2502,2431,2463,2465],"class_list":["post-56263","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-matcha-fr","category-the-et-environnement","category-the-et-legendes","tag-the-matcha","tag-bancha-fr","tag-sencha-fr","tag-matcha-fr","tag-the-vert","tag-the-du-japon"],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/56263"}],"collection":[{"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/3088"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=56263"}],"version-history":[{"count":3,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/56263\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":57234,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/56263\/revisions\/57234"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/56267"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=56263"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=56263"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/teasoul.store\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=56263"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}Th\u00e9s verts japonais : les principaux<\/h2>
Sencha<\/h3>
Bancha<\/h3>
Kabusecha<\/h3>
Gyokuro<\/h3>
Hojicha<\/h3>
<\/a>
Genmaicha<\/h3>
Kukicha<\/h3>
<\/a>
Matcha<\/h3>
Kamairicha<\/h3>
Conseils d’infusion pour le th\u00e9 vert japonais<\/h2>
Les ustensiles pour l’infusion des th\u00e9s verts japonais<\/h2>
<\/a>
Guide d’achat des th\u00e9s verts japonais : comment choisir ?<\/h2>